Christine nous a proposé cette lecture. Proposition plutôt bien accueillie, du fait que Pavel Sanaïev est un auteur Russe, un nationalité peu représentée dans le club. Christine nous a fait lire des livres très variés et je dois avouer que je n’ai pas vraiment aimé la plupart. Sauf ce magnifique coup de cœur qu’a été pour moi La horde de Contrevent d’Alain Damasio. En tout cas c’est à chaque fois de nouveaux horizons littéraires et ces découvertes sont toujours appréciables.
Elle l’avait déjà lu et l’avait beaucoup aimé pour son côté humoristique, pour ce côté innocent de la part de l’enfant. Elle l’a trouvé bien écrit.
Sous la coupe d’une femme autoritaire
Sacha habite chez ses grands-parents, mais il vit surtout sous la coupe de sa grand-mère. Elle le surprotège. En gros, il n’a le droit de rien faire. Il ne peut pas sortir avec ses petits copains, il ne doit trop s’éloigner de la maison. Et puis, selon elle, il est toujours malade. Elle fustige des injures à son encontre à longueur de journées. En fait, elle insulte l’enfant, mais aussi son mari et sa fille, la mère de Sacha, quand celle-ci a le « malheur » de venir rendre visite à son petit garçon, qu’elle n’a pas le droit d’éduquer.
Une lecture entre humour et déprime
Mirela l’a lu jusqu’au bout. Mais cela a été une épreuve pour elle. Elle a commencé par bien aimer le style, le début l’a amusée mais elle a fini par déchanter. Elle l’a trouvé de plus en plus déprimant au fur et à mesure qu’elle tournait les pages. Il y a certains passages qu’elle a survolés, car elle a trouvé le langage lourd et grossier. Ce roman regroupe tout ce qu’elle déteste dans la nature humaine.
Roselyne était enthousiaste au début mais elle aussi l’a trouvé de plus en plus déprimant. Elle essaiera tout de même de lire d’autres livres de cet auteur.
Julie l’a beaucoup aimé et l’a trouvé très touchant. Le style lui a plu, elle a trouvé les personnages attachants. Elle l’a trouvé très facile à lire et a trouvé la fin très drôle.
Après avoir cerné le caractère de la grand-mère, Alain s’est attaché au petit garçon, à son univers. Il est admiratif du fait que cet enfant se sorte de cette vie invivable, qu’il puisse se sortir de ce monde si hostile. Car les insultes de la grand-mère sont une forme de maltraitance. Il a aimé la manière dont Sacha raconte cette histoire ; pour lui l’auteur a réussi à retranscrire cet univers enfantin.
Anne-Lise a beaucoup aimé cette lecture, même si cette histoire l’a énormément peinée.
Florence a eu du mal à rentrer dans le livre. Elle a été touchée par la force de vie de cet enfant dans un contexte si difficile. Certains passages l’ont très attristée. Elle a eu du mal tout au long de la lecture, à savoir si ce livre lui plaisait ou pas. Elle a finalement compris qu’elle l’appréciait. C’est un livre très bien construit, bien dosé et qui contient beaucoup d’humour.
Sandrine a trouvé le début assez rigolo. Elle a commencé à s’essouffler dans sa lecture jusqu’à ce qu’elle trouve un rebondissement dans l’histoire. Elle a trouvé l’écriture très adroite, mais est un peu restée sur sa faim. Elle l’a toutefois bien aimé.
Quant à moi, j’ai vraiment eu du mal à lire ce roman. L’écriture est dense. Je l’ai trouvé très négatif, très dur, triste. Je ne lui ai trouvé aucun humour. Lire ce livre était presque une souffrance pour moi. Ce que vit ce pauvre enfant m’a vraiment peinée. Cette femme avec son mal-être pourrit la vie de son entourage. Ma sensibilité à fleur de peau m’a fait ressentir toute la violence de cette grand-mère castratrice. Il faut reconnaître que cela fait preuve d’une certaine prouesse de la part de Pavel Sanaïev dans son écriture. Peut-être lirai-je son prochain livre, pour me faire une meilleure idée de cet auteur.
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