C’est le deuxième livre de Stefan Zweig que je lis. Le premier nous avait été proposé en lecture commune du club de lecture, par Julie. Il s’agissait du Joueur d’échec. Quand elle l’a proposé, j’étais ravie d’enfin lire un livre de cet auteur, car je lisais partout, tout le temps, des critiques dithyrambiques sur cet auteur.
Le voyage dans le passé m’a été offert par mon amie Petra (blog en allemand). J’avais déjà commencé à le lire avant celui proposé par Julie. Malheureusement je n’avais pas accroché du tout… Il faut quand même préciser que j’étais, à ce moment, en proie à une grosse panne de lecture. (qui a duré très longtemps !). Je l’avais donc abandonné.
Puis le Joueur d’échec est venu conforter mon avis. Hélas. Je n’ai pas aimé et je n’ai pas compris tout cet engouement autour de Zweig.

Stefan Zweig ou la seconde chance
La panne de lecture dont je parle plus haut m’a finalement abandonnée. J’ai été libérée. Depuis le début de l’année j’ai enchaîné les lectures et j’ai lu quelques très bons livres : entre autres, Shantaram de Gregory David Roberts, Confiteor de Jaume Cabre, La Force d’Elodie Larousse et Raphaël Zamochnikoff.
La panne de lecture étant partie rejoindre d’autres contrées, je me suis dis que j’allais donner une autre chance à notre ami Stefan Zweig. Pour plusieurs raisons : à cause de tout l’engouement des lecteurs et lectrices pour lui et puis aussi parce que Petra est une valeur sûre par rapport à ses goûts littéraires.
C’est un livre court, comme la plupart des écrits de cet auteur. Pour une fois, je ne sais pas pourquoi, j’ai lu l’avant-propos du traducteur (je lis rarement les préfaces et les avant-propos) et j’ai bien fait.
En tous les cas, je peux d’ores et déjà vous dire, que j’ai énormément aimé ce petit livre ! Comme quoi, on ne doit pas rester sur une mauvaise expérience. J’ai adoré le style de l’auteur, ses tournures de phrases, ses métaphores et cette histoire remplie d’émotions. C’est un livre écrit avec subtilité.
Mais de quoi ça parle ?
C’est une très belle histoire d’amour. Mais pas à l’eau de rose attention ! Ce n’est pas mon genre de lire des histoires sentimentales légères.
L’histoire tourne autour d’une question : l’amour résiste-t’il au temps et à la séparation ?
Aucun suspense, rien ne se passe. Juste un récit. Et d’ailleurs, on n’attend pas qu’il se passe quoi que ce soit. Je m’étonne moi-même d’avoir aimé ce livre. Car d’habitude je n’aime pas quand rien ne bouge. Et aussi, je ne suis pas fan des petits romans et des nouvelles.
Quand on commence le livre, on est à la gare de Francfort, où se retrouvent un homme et une femme. Où vont-ils ? Très vite on retourne dans le passé. Ils se sont rencontrés bien des années auparavant. Il avait une vingtaine d’années et elle était mariée à l’homme pour qui il travaillait.
L’amour naît. Ils se cherchent. Mais voilà qu’il part travailler au Mexique pour deux ans. Échanges épistolaires, seconde guerre mondiale. Les deux années se transforment en 10 années.
Un livre que je conseille. Et un auteur que je conseillerai à quiconque ne l’a pas encore lu.
Dans l’édition que j’ai lue, il y a, en fin de livre, une courte biographie de Stefan Zweig. J’ai beaucoup apprécié en connaître plus sur sa vie et sa fin de vie.
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