Aujourd’hui je vous parle du livre Les délices de Tokyo qui a été publié au Japon en 2013. Il est paru en France chez Albin Michel en 2016. C’est un livre qui peut paraître un peu léger, facile à lire, mais il suscite bien des émotions et c’est un livre qui donne faim !
La culture japonaise et moi.
Je suis attirée par ce qui touche à la culture japonaise. Petite j’ai été élevée aux dessins animés japonais à la télé (Candy, Goldorak, Albator, Tom Sawyer, pour ne citer que ceux-là.) Adulte j’ai regardé presque tous les films/dessins animés de Hayao Miyazaki. J’adore la cuisine japonaise et enfin, pour rester dans le thème de ce blog, j’adore la littérature japonaise. Ça ne fait pas si longtemps que lis des livres d’auteurs Japonais. Mes préférés sont Haruki Murakami, Ogawa Ito ou encore Keigo Higashino. J’espère en découvrir d’autres. Malheureusement j’ai lu pas mal de ces livres alors que j’étais en panne de blog. Il y en a un cependant sur lequel j’ai donné mon avis ici, il s’agit du livre de Haruki Murakami, Après le tremblement de terre. Ce dernier n’a pas été un coup de coeur pour moi, mais cela est probablement dû à son genre littéraire. En effet ce sont des nouvelles, c’est un genre dont je ne suis pas trop fan.
Critique et avis de Les délices de Tokyo
De quoi ça parle
Dans les Délices de Tokyo, on retrouve Sentaro, gérant d’une petite boutique, qui vend des pâtisseries japonaises, des dorayakis. Ce sont des sortes de pancakes fourrés avec de la pâte de haricot. Cet homme un peu taciturne a affiché dans sa boutique une annonce disant qu’il recherche quelqu’un qui puisse venir l’aider dans sa boutique. Il s’aperçoit qu’une vieille dame vient chaque jour en face de son échoppe, sous un cerisier, elle le regarde. Finalement, elle vient lui dire qu’elle voudrait bien travailler avec lui. C’est ainsi que va avoir lieu une rencontre qui changera la vision qu’il a de sa propre vie.
Mon avis sur Les délices de Tokyo
J’ai acheté ce livre durant mes vacances de Noël. J’essaye de ne pas acheter de livre, car j’en ai beaucoup trop en attente de lecture. Mais j’avais envie de me faire un petit cadeau. C’est la libraire qui me l’a conseillé. Je lui ai demandé des conseils de lecture. Elle m’a donc conseillé celui-ci parce que je lui ai dit que j’avais beaucoup aimé Le restaurant de l’amour retrouvé de Ogawa Ito (que je vous le conseille en passant).
D’autre part j’ai rejoins un groupe de bookworms sur Discord et comme ce livre faisait partie de plusieurs PAL des membres de ce groupe, nous en avons fait une lecture commune. Donc, c’est super, aussitôt acheté, aussitôt lu !
Concernant mon avis, j’ai trouvé dans ce livre beaucoup de délicatesse. Et ce, que ce soit dans l’ambiance ou l’histoire. Je trouve d’ailleurs que c’est un point commun de la littérature japonaise. Les livres japonais ont cette ambiance particulière. Une certaine quiétude.
Une histoire simple mais une grande histoire
L’histoire à la base est très simple, c’est la vente de pâtisseries. Mais derrière la fabrication des dorayakis se construit une grande histoire. La relation entre trois personnes de trois générations différentes : l’adulte Sentarô dont la vie n’est pas très joyeuse, Tokue la vieille dame qui cache un secret et Wakana, la collégienne.
C’est une grande histoire de confiance qui va naître entre ces trois personnes. Une confiance qui fait que Sentarô, même s’il a hésité au début, ne se pose même aucune question sur le physique de cette vieille dame (il est un peu naïf), elle a les doigts déformés. Il l’embauche. Des rumeurs disent que Tokue a un secret. D’ailleurs avec ce secret qui nous est révélé j’ai appris quelque chose sur une période du Japon que je ne connaissais pas (je ne vous dis rien, sinon je spoile l’histoire).
On croit savoir comment va évoluer Sentarô, quels seront ses choix de vie. Mais l’auteur nous montre que les choses importantes sont ailleurs.
Ce petit livre est une leçon de vie par rapport à la relation qui se tisse entre les trois personnages. Il s’agit d’une rencontre inattendue qui va changer la vie des personnages. Surtout celles de Sentarô et de Wakana. On ne saura pas vraiment comment leur vie va changer, car le livre se termine avant qu’on ne le sache. Mais justement, l’auteur nous laisse la place d’imaginer notre propre suite. Au début on est un peu déçu que cela finisse ainsi, mais avec le recul on se dit que non, finalement.
J’ai aimé lire ce livre et j’ai eu faim en le lisant. A définir, le mot « faim » ici. Pour moi ce mot à un double sens finalement, dans le contexte du livre.
Si vous aimez la littérature japonaise, si vous ne connaissez pas ce livre, j’ai envie de vous dire de vous lancer dans cette histoire sucrée, Les délices de Tokyo est un livre qui peut vous marquer.
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