Voici un livre que j’ai dans ma bibliothèque depuis plusieurs années (voire décennies). Agatha Christie est une auteure que j’aime beaucoup et que j’ai vraiment aimé lire quand j’étais ado. Ce livre-ci, je l’avais lu enfant et je n’en avais aucun souvenir. Vous le savez peut-être ou sûrement, je suis accroc aux challenges et quand j’avais trouvé celui-ci chez George, je n’ai pas pu résister à m’inscrire : ce challenge consiste, vous l’aurez compris, à lire ou relire Agatha Christie. J’ai sauté sur l’occasion à pieds joints. J’ai décidé de relire la série dédiée à Hercule Poirot et ce dans l’ordre de parution. J’ai déjà lu La Mystérieuse affaire de Styles l’été dernier (oui ça fait un bail, mais ma PAL, vous savez…), voici donc le deuxième de la série.
Le début
Dois-je rappeler cette anecdote bien connue d’un jeune écrivain qui, pour forcer, dès le premier mot de son roman, l’attention de l’éditeur le plus blasé, écrivait la phrase suivante :
« Enfer ! dit la duchesse… »
Et assez bizarrement, l’histoire que je vais vous raconter commence de la même façon. Seulement, celle qui poussa cette exclamation n’était pas une duchesse.
C’était au début de juin, je venais de passer quelques jours à Paris pour affaires. Installé dans l’express du matin, je regagnais Londres où je partageais encore l’appartement de mon vieil ami Hercule Poirot, l’ex-détective belge.
L’histoire
Hastings rentre de Paris. Il va retrouver son nouveau colocataire, le détective Hercule Poirot. Dans le train du retour il fait la connaissance d’une jeune fille avec laquelle il fait un brin de conversation.
Arrivé à Londres, il retrouve son ami Poirot attablé pour le petit déjeuner, d’humeur un peu morose, car il n’a pas eu une affaire intéressante à dénouer depuis un certain temps. Il s’attache à décacheter son courrier quand un sourire se dessine sur ses lèvres. En effet, un certain Renauld lui écrit de France, il sent sa vit menacée, c’est pourquoi il fait appel à lui. Il lui demande de venir le rejoindre chez lui dès réception de sa lettre. Ni une, ni deux, Hastings et Poirot se mettent en route.
Arrivés sur place ils trouvent des agents de police devant la demeure de Monsieur Renauld. Celui-ci a été retrouvé, mort.
Mon avis
J’ai vraiment eu une bonne idée de me remettre à lire la reine du suspense. Encore une fois je me suis régalée. C’est facile à lire, c’est agréable. Agatha Christie nous mène sur de fausses pistes, j’allais dire, comme d’habitude. Le livre est truffé de revirements de situation. On y trouve quelques notes d’humour, on retrouve l’éternelle naïveté d’Hastings. L’histoire est comme toujours bien ficelée.
Ce n’est pas de la grande littérature, mais comme je le dis souvent, la seule chose que j’attends d’un livre c’est le plaisir qu’il me donne à parcourir ses pages, grand auteur ou pas.
C’est aussi une bonne idée que de lire cette série dans l’ordre de publication car il y a vraiment du suivi dans l’histoire de nos deux personnages et je suis quasi certaine qu’on les verra évoluer dans le temps.
Un livre de détente à lire si on vient d’être éprouvé par une lecture un peu ardue.
Le Crime du Golf, Agatha Christie, Le Club des masques, 1923, 250 pages. ISBN : 2-7024-0169-4
Agatha Christie : un plaisir qui ne se refuse pas de temps en temps !
Exactement !
J’avais beaucoup aimé ce roman (mais ce n’est pas un exploit, pour moi qui adore 99 % de l’oeuvre d’Agatha Christie) ! Le personnage surnommé « Cendrillon » nous permet de découvrir un nouvel aspect d’Hastings, ce qui est toujours appréciable.
J’adore Agatha Christie mais je n’ai pas encore lu celui-ci 🙂