Giorgio Bassani | Il Giardino dei Finzi-Contini


Couverture Il giardino dei Finzi Contini

Couverture Il giardino dei Finzi Contini

Avec ce billet je vais faire d’une pierre deux coups. Eh oui, avec la lecture du roman de Giorgio Bassani, je vais répondre à deux challenges en cours dans lesquels je me suis lancée :

Lire en italien
Faire diminuer ma PAL.

Voici donc les premières phrases de ce livre, en italien, ça fait partie du challenge.

Les premières phrases

La tomba era grande, massiccia, proprio imponente: une specie di tempio vagamente antico e vagamente orientale, come se ne vedeva nelle scenografie dell’Aida e del Nabucco in voga nei nostri teatri d’opera fino a pochi anni fa. In un altro cimitero, come per esempio nell’attiguo Camposanto Communale, un sepolcro di tali pretese non avrebbe affato stupito, ed anzi, confuso nella massa sarebbe passato inosservato.

L’histoire

B., le narrateur, nous raconte sa rencontre avec Micol Finzi-Contini dont il est amoureux. Nous avançons dans l’histoire retranscrite selon quatre chapitres. L’enfance, un été indien passé dans le domaine des Finzi-Contini, un hiver où Micol s’en va étudier à Venise et en quatrième partie, son retour.

B. fait tout pour rester dans l’entourage de Micol. Il se rapproche de son grand-frère, de son père. Oui, il en est amoureux.
Tout se passe dans les années précédant immédiatement la seconde guerre mondiale. Le narrateur et les Finzi-Contini sont Israélites et l’on sent peser les lois raciales sur ces familles. Une de ces lois est l’interdiction aux Juifs d’accéder au club de tennis de la ville de Ferrare. Les Finzi-Contini vont alors inviter leurs amis à venir jouer sur le cours de tennis dans leur domaine. B. est lui aussi invité. Arrivera-t–il à gagner le cœur de la belle Micol ?

Mon avis

Tout au long du livre on sent peser la fin tragique que connaîtra la famille des Finzi-Contini. D’ailleurs le début du livre est très fort. On nous parle du caveau familial de cette famille. Un tombeau massif à l’aspect théâtral qui doit accueillir toute la descendance. Un tombeau cependant qui ne les accueillera pas tous. Mis à part Alberto, le grand-frère de Micol, la famille est déportée dans les camps de concentration.  Un « détail », que l’on ressent dès le début du livre. Il y a beaucoup de non-dits, mais aussi beaucoup de ressentis.

J’ai eu un peu de mal au début du livre. Je n’arrivais pas à me concentrer sur l’histoire. Peut-être est-ce la lecture en italien, peut-être ai-je du à nouveau m’habituer à lire dans une autre langue qu’est la mienne. Puis ce cap passé, j’ai réussi à rentrer dans le livre. Il faut aussi noter que Giorgio Bassani use souvent de phrases assez longues ce qui pour moi a rendu la lecture d’autant plus difficile.

Il ne se passe pas grand-chose et pourtant on est tenu à continuer la lecture. C’est un livre plat. Mais l’ambiance est très bien retranscrite, on s’y croirait presque, on visualise bien les scènes.

Tout au long de la lecture, on ne sait que penser de Micol qui refuse les avances de B. On est tenté de la trouver désagréable, qu’elle abuse de sa gentillesse, qu’elle a joué avec ses sentiments. Mais on se sent un peu coupable de ne pas l’apprécier vu la fin tragique qu’elle connaîtra. Eh oui, tout au long du livre on sait déjà comment elle mourra et pourtant elle vit une vie plus que normale, sans ne jamais rien soupçonner de la fin à laquelle elle est vouée.

Bref, j’ai beaucoup beaucoup aimé ce livre et en particulier son côté narratif. C’est le deuxième roman de Giorgio Bassani que je lis et je crois que j’apprécie vraiment cet auteur (il fait d’ailleurs référence au roman que j’ai lu).

Donc bilan de ces deux challenges :
J’ai lu un livre en italien et il représente un livre de moins dans ma PAL. Comme je l’ai écrit dans mon billet concernant le sauvetage de ma PAL, je n’ai pas acheté d’autre livre. Enfin, si, mais celui-ci j’étais obligée  puisque c’est dans le cadre de mon club de lecture ^^

J’aurais aimé lire d’autres livres tiré de ma pil à lire, mais février est un mois plus court que les autres (eh deux jours c’est beaucoup…). Comme j’ai lu en italien j’ai aussi lu plus lentement. J’espère pouvoir en lire plus le mois prochain 🙂

Pour en savoir plus sur cet auteur, j’en ai parlé dans mon billet sur le premier livre que j’ai lu de lui.

 

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9 commentaires

  1. […] – Barjavel (René), La nuit des temps – Balzac (Honoré de), Le Père Goriot – Bassani (Giorgio), Gli occhiali d’oro – Bassani (Giorgio), Il giardino dei Finzi Contini […]

  2. […] (Muriel), L’élégance du hérisson Bassani (Giorgio), Il giardino dei Finzi-Contini Bassani (Giorgio), Gli occhiali d’oro de Beauvoir (Simone), Les mandarins I, II Beigbeder […]

  3. Flo
    4 mars 2014

    Bravo pour ton courage de lire en Italien! j’ai toujours le mien qui m’attend dans ma PAL mais je n’en ai pas encore eu le temps (ou le courage…;))

    • 5 mars 2014

      Merci Flo. Le début de lecture a été difficile, mais après quelques pages j’ai repris le rythme. J’ai aussi trouvé une app de traduction très bien ce qui m’a pas mal aidée dans ma lecture.
      Sinon en parlant de PAL, ça te dit qu’on se fasse un bilan à chacun de nos RV du club pour voir si on arrive à la faire diminuer ?

  4. Flo
    6 mars 2014

    Oui avec plaisir! depuis que je l’ai établi j’en ai lu 3 et je suis entrain d’en lire un quatrième…j’amènerai ma liste à notre prochaine rencontre!

  5. […] 1. Il giardino dei Finzi Contini de Giorgio Bassani […]

  6. 13 avril 2014

    J’avais vu le film qui m’avait beaucoup plu, mais j’ignorais qu’il était une adaptation d’un roman. Je pense donc me procurer le livre histoire de comparer.

    • 13 avril 2014

      J’avais vu aussi le film il y a longtemps. Je ne me souviens pas de tout, cela m’a d’ailleurs permis de lire le livre sans problème (Je n’aime en général pas voir un film tiré d’un livre..)
      J’ai vu sur ton blog que tu lances un challenge de films tirés de romans, tu pourras donc lire celui-ci 🙂
      Personnellement, je viens d’apprendre que le film de Godard, Le Mépris, est aussi tiré d’un roman d’Alberto Moravia. Du coup je pense le lire pour mon challenge de lecture en italien.

  7. […] de Valentine Goby que j’ai eu la chance de pouvoir convier à mon club de lecture, Il giardino dei Finzi Contini de Giorgio Bassani et bien d’autres […]

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