Voici un livre que j’avais listé dans ma PAL, parce que je pensais vraiment qu’il m’appartenait. Mais après discussion avec Monsieur Chapitre Onze, celui-ci m’a confié que ce livre lui avait été offert.
Bref, je l’ai donc tiré de ma pile.
Après discussion avec Ostinato, qui tient le blog Lukea Livres, nous en avons fait une lecture commune. Nous publions chacune notre billet aujourd’hui.
Les premières phrases
Méfiez-vous de moi ! Je parais douce, timide, rêveuse et petite pour mes dix ans. N’en profitez pas pour m’attaquer. Je sais me défendre. Mes parents (qu’ils soient remerciés de siècles en siècle !) m’ont fait cadeau du plus utile car du plus guerrier des prénoms : Jeanne. Jeanne comme Jeanne d’Arc, la bergère devenue général, la terreur des anglais. Ou cette autre Jeanne, baptisée Hachette, car elle n’aimait rien tant que découper en tranches ses ennemis.
L’histoire
Jeanne est la narratrice de cette petite histoire. Ses parents sont séparés et vivent de chaque côté de l’Atlantique. C’est pour aller retrouver son père, qu’elle et son grand-frère Thomas, prennent le bateau. Le voyage est cependant remis en cause car ils se retrouvent au milieu d’une tempête et le navire fait naufrage. Jeanne et Thomas sont les seuls rescapés. Ils échouent sur une île. En reprenant connaissance, ils se rendent compte qu’ils sont devenus muets. Ils sont très vite accueillis par un « petit monsieur basané…dans un costume de lin blanc et coiffé d’un canotier ». Ils sont arrivés sur l’île des mots.
Mon avis
Depuis que je lis, c’est la première fois que ça m’arrive.
C’est un petit livre sympa à lire. Truffé de petites notes d’humour. Mais voilà. Je n’accroche pas. Je suis consciente que c’est un beau livre et pourtant je n’ai pas pu poursuivre la lecture jusqu’au bout. C’est un conte pour adulte où notre âme d’enfant retrouve les comptines d’antan. Similaire au conte de Saint-Exupéry, avec de petites illustrations, on y trouve de jolies phrases : « Les mots sont les petits moteurs de la vie. Nous devons en prendre soin ».
Mais malgré tout cela et même si l’idée de base est bonne, ce n’est pas un livre pour moi.
C’est ma première rencontre avec cet auteur. Elle n’est pas concluante. Heureusement pour lui, j’ai un autre de ses romans dans ma PAL qui m’a été offert. Il aura donc une seconde chance.
Par contre je ne pouvais résister à mettre ici cette petite comptine qui a bercé mon enfance et chantée par ce « petit monsieur basané…dans un costume de lin blanc et coiffé d’un canotier » 🙂
L’auteur
Erik Orsenna est né ne 1947 à Paris. Il a étudié la philosophie, il a fait Sciences Po. et aussi fait des études d’économie. Après avoir été chercheur et enseignant en finance internationale, il occupe des postes très diversifiés, allant de conseiller culturel de François Mitterrand en 1983-84 à membre du conseil de surveillance de Canal+.Il a reçu le prix Goncourt en 1988 pour son roman L’exposition coloniale. Depuis le 28 mai 1998 il est membre de l’Académie Française, il succède au Commandant Cousteau au 17ème fauteuil.
La grammaire est une chanson douce, Erik Orsenna, Livre de Poche, Paris, 2001. 151 pages. ISBN : 2-253-14910-1.
Je viens de finir mon billet, je te laisse le lien sur ce commentaire et je vais enfin lire le tien pour voir si nos avis sont similaires 😉
http://lukealivres.canalblog.com/archives/2014/07/23/30298127.html
En tous cas, on remet ça quand tu veux !
J’y vais de ce pas 🙂