Le sauvetage de ma PAL se poursuit ! Voici un autre livre que j’ai sorti de ma bibliothèque ! Eh oui 🙂 Bien que je publie ma critique en mai il a Ă©tĂ© lu en avril. J’ai donc sorti deux livres pour ce mois lĂ , ainsi je me rattrape par rapport au mois de mars oĂą je n’Ă©tais arrivĂ©e Ă lire aucun livre de ma pile ! Du coup je me sens un peu plus lĂ©gère 🙂
Ce livre est une Nouvelle. Ce n’est pas un genre littĂ©raire que j’affectionne particulièrement. Pour tout vous dire, je ne me rappelle pas comment il est arrivĂ© dans ma bibliothèque… Vous l’aurez compris, ça fait plusieurs annĂ©es qu’il se trouve lĂ , sans que je ne l’ouvre. Cela me fait penser que je devrais peut-ĂŞtre dater mes achats, comme il m’arrive de le voir sur d’autres blogs. Je comprends mieux pourquoi maintenant. Je pense que la quatrième de couverture est la raison qui m’a poussĂ©e Ă l’acheter.
Les premières phrases
Dans la petite ville de Vevey, en Suisse, il y a un hĂ´tel particulièrement confortable. Il y a, en fait, plusieurs hĂ´tels ; car le divertissement des touristes est l’affaire de l’endroit qui, comme beaucoup de voyageurs s’en souviendront, est situĂ© au bord d’un lac d’un bleu remarquable – un lac que tout touriste se doit de visiter. Le rivage du lac offre un dĂ©ploiement sans faille d’Ă©tablissements de cet ordre, de toutes catĂ©gories, depuis le Grand hĂ´tel de la dernière vogue avec une façade blanc crayeux, une centaine de balcons et une douzaine de drapeaux s’élançant du toit, jusqu’Ă la petite pension suisse d’un autre temps avec son nom inscrit en un lettrage façon gothique sur un mur rose ou jaune, et un pavillon ingrat, dans le coin du jardin.
Résumé
Le jeune Winterbourne est venu dans la petite ville de Vevey en Suisse pour visiter sa tante. Un soir qu’il se promenait dans le parc de son hĂ´tel il fait la rencontre d’une jeune femme, Daisy Miller. Il Ă©change quelques mots avec elle et malgrĂ© l’avis de sa tante, il s’Ă©prend d’elle. Effectivement sa tante a un avis bien arrĂŞtĂ© sur cette jeune personne, lui attachant une personnalitĂ© quelque peu volage. Winterbourne ne pourra que le constater lors d’un sĂ©jour Ă Rome. Daisy est une femme libre.
Mon avis
Voici un livre qui m’a moyennement plu. J’ai aimĂ© le style. C’est un livre bien Ă©crit, agrĂ©able Ă lire et j’ai beaucoup aimĂ© le contexte social. Vous savez dĂ©jĂ que je redĂ©couvre les auteurs classiques et que j’aime ça. Quant Ă l’histoire, je ne la trouve pas si intĂ©ressante que ça. Je comprends nĂ©anmoins qu’elle est d’avant-garde et qu’il faut la replacer Ă l’Ă©poque oĂą le livre a Ă©tĂ© Ă©crit. Elle est tellement banale aujourd’hui que je n’y ai rien trouvĂ© d’exceptionnel.
Daisy Miller est une femme libre et qui n’a que faire de ce que pensent les autres Ă son sujet. Au dĂ©but du rĂ©cit on ne sait pas si on doit la trouver sympathique ou pas. Au final, je la trouve plutĂ´t capricieuse et j’ai mĂŞme par moment Ă©prouvĂ© de la compassion envers elle.
C’est une nouvelle (je dirais presque « heureusement ») et elle se lit très rapidement. En tous les cas, j’aurais lu au moins un bouquin de cet auteur. Mais vu la taille de ma pile Ă lire je ne vais pas pouvoir lire tout de suite d’autres ouvrages d’Henry James. Quand j’y viendrai je me tournerai plutĂ´t vers un roman.
L’auteur
NĂ© Ă New York en 1843, Henry James est le maĂ®tre du RĂ©alisme littĂ©raire du XIXème siècle. Son Ĺ“uvre est variĂ©e : il a Ă©crit des nouvelles, des romans, du théâtre, des essais ou encore des rĂ©cits de voyages. Il voyage beaucoup aux Etats Unis et en Europe. Ses sujets de prĂ©dilection sont les relations personnelles. Je pense que c’est un auteur sur lequel il faut s’attarder concernant sa biographie, c’est pourquoi je vous invite Ă consulter sa fiche sur WikipĂ©dia.
Il meurt Ă Chelsea en 1916.
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